TEMOIGNAGES D’IZNIK ULTRA LE 19 avril 2014

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“Nous courons, non pas parce que nous pensons que ça nous fait du bien, mais parce que nous aimons ça et que nous ne pouvons pas obtenir ce bien-être autrement … Plus notre société et notre travail restreindront notre liberté, plus il sera nécessaire de trouver une issue à cette soif de liberté. Personne ne peut dire, ‘Vous ne devez pas courir plus vite que cela, ou sauter plus haut que cela. L’esprit humain est indomptable.”

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Coraline Chapatte, 42km

35ème kilomètre, il en reste sept jusqu’à l’arrivée. Je me sens incroyablement fraîche. Heureuse de courir, aucune douleur, pas de baisse d’énergie. J’entre dans un petit village (Müşküle) et mes yeux se remplissent de larmes, impossible de retenir l’émotion qui me gagne.

Devant chaque porte, dans chaque petite ruelle, des villageois assis et qui applaudissent les coureurs qui passent. Ils sont là depuis des heures mais chaque fois qu’un coureur entre dans le village, c’est le même accueil: applaudissements, encouragements. Mais en plus de cela, ces villageois envoient une énergie particulière. Je vous promets, je ne suis pas quelqu’un qui pleure facilement ou qui suis particulièrement émotive, mais en l’espace de 30 secondes j’ai complètement été gagnée par l’émotion.

Et lorsque les enfants ont commencé à tendre leurs petites mains pour que je leur tape dedans et qu’un peu plus loin d’autres enfants se sont mis à courir avec moi, mon visage s’est couvert de larmes.

Vraiment impossible de décrire par des mots ce que j’ai vécu en traversant ce minuscule village. C’est comme si durant ces 800 mètres, j’étais sous l’effet d’un puissant élixir, un élixir d’authenticité et de chaleur humaine.

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Benoît Laval, 42km , deuxième homme

J’ai trouvé l’organisation de l’Ultramarathon d’Iznik très pro, et les 800 coureurs sur des distances de 10km à 80km sont très bien accueillis. Caner, l’organisateur, a voulu un but au parcours, et c’est un tracé par les crêtes autour du lac d’Iznik, à gauche des montagnes enneigées, à droite le lac. Le parcours est roulant et très abordable. A deux heures d’Istanbul, c’est un formidable prétexte pour aller faire un joli voyage dans cette ville historique au fin fond de l’Europe et traverser le Bosphore pour aller faire ce trail en Asie.

Pour ma part, j’ai fait le 42km, allant faire l’Annapurna Mandala Trail la semaine suivante.

Ce parcours un peu trop roulant n’était pas à l’avantage de mon entraînement moyen, mais je me suis fait plaisir, et j’ai attrapé la 2ème place, la meilleure place que ma forme me permettait. Je retournerais à Istanbul, je retournerais à Iznik…

 

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Jo Meek, 80km, première au classement général

 

L’organisation était irréprochable. On m’a très bien accueillie que ce soit à l’inscription à la course  ou les soins médicaux pendant la course ou encore l’arrivée. La communauté locale était très impliquée et tout le monde nous encourageait. Le parcours était super bien balisé et les coureurs ont emprunté des petits chemins ainsi que de la piste pour traverser des fermes, des oliviers et ensuite quelques passages sur  route. Le climat exceptionnel était idéal pour faire des performances. Sans oublier le paysage spectaculaire – des pics enneigés, le grand lac ….tout cela nous pousser à aller encore plus vite.

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 Images © Iznik Ultra

 

 

 

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